Julien, bodybuilder français, incarne l’alliance de la rigueur, de la réflexion et d’un mental solide pour transformer sa passion en performances concrètes. De ses débuts hésitants à ses titres internationaux, son histoire livre les clés d’une ascension solide, autant sur le plan de l’entraînement que de la nutrition et du mode de vie.
Le parcours inspirant d’un bodybuilder connu
Son histoire en quelques dates clés
Voici l’itinéraire de Julien, référence tricolore du milieu fitness.
À 18 ans, il franchit le seuil d’une salle pour la première fois, blessé par un manque de confiance et attiré par l’idée de refaçonner son physique. Rapidement, sa motivation grandit : retrouver l’estime de soi, s’extraire de l’inertie, construire du muscle.
Deux ans plus tard, il se lance dans sa première compétition régionale en men’s physique. C’est une cinquième place, qui lui ouvre les yeux sur l’exigence du milieu : il lui manque alors une structure solide, une alimentation précise et une vraie routine de posing.
Entre 22 et 24 ans, Julien signe ses premières grandes victoires. Titre régional, puis national en -80 kg. La musculation devient alors bien plus qu’un passe-temps ; c’est un engagement de chaque instant.
À 25 ans, rencontre déterminante avec son coach. Son approche change du tout au tout :
- Périodisation bien pensée (volume, force, sèche)
- Plan nutritionnel calé au gramme près
- Travail mental régulier (visualisation, gestion de la pression)
Julien passe d’une pratique intuitive à une méthode scientifique planifiée. En deux saisons, le niveau international se rapproche.
Palmarès et records à retenir
Avec l’expérience, son tableau de chasse s’étoffe :
- Champion de France en -80 kg
- Vice-champion d’Europe en bodybuilding classique
- Plusieurs podiums sur des scènes internationales IFBB
Ses performances marquantes en salle :
- Squat : 230 kg lors de compétitions officielles
- Soulevé de terre : 250 kg
- Développé couché : 170 kg
- Un taux de masse grasse autour de 6–7 % lors des compétitions
Son exposition s’élargit via :
- Des unes de magazines spécialisés
- Des contrats avec des marques reconnues de nutrition et d’équipement sportif
- Des collaborations avec les influenceurs les plus suivis du monde muscu
Les valeurs qui ont forgé sa réussite
Ce qui fait la force de Julien n’est pas seulement sa capacité à soulever des charges, mais une philosophie de vie bien ancrée :
- Discipline sans faille : 5 à 6 séances hebdomadaires, préparation des repas, priorité au sommeil
- Art de rebondir : blessures, passages à vide, compétitions ratées deviennent des occasions d’apprentissage
- Esprit de transmission : il partage son quotidien sur les réseaux, propose des séminaires, accompagne les débutants et montre l’envers du décor
À retenir pour votre propre parcours
Trois leçons à appliquer sans attendre :
- Bâtir un entraînement structuré : programme évolutif et cohérent, adapté à vos points forts et axes d’amélioration
- S’appuyer sur les fondamentaux : alimentation, régularité, sommeil. Sans ils, aucun secret miracle
- Penser long terme : accepter les plateaux et les phases calmes, ajuster son plan, se rappeler que la métamorphose s’inscrit dans la durée
Son programme d’entraînement décodé et adaptable
Les grands principes qui structurent ses séances
Le schéma de Julien va à l’essentiel : travailler tous les muscles, suffisamment souvent, sans excès.
Il oscille entre un split Push/Pull/Legs moderne et un split haut/bas traditionnel, selon les objectifs du moment :
- Push : pectoraux, épaules, triceps
- Pull : dos, biceps
- Legs : quadriceps, ischios, fessiers, mollets
L’essentiel, c’est le volume hebdomadaire contrôlé : chaque groupe sollicités deux fois la semaine, avec 10 à 18 séries selon la priorité.
Pour progresser :
- Surcharge progressive (plus de poids, de reps ou de séries au fil du temps)
- Fin de série entre RPE 7 et 9, soit 1 à 3 répétitions sous la rupture
S’ajoutent, à dose maîtrisée :
- Supersets (enchaînement de deux exercices), pour un rythme soutenu
- Rest-pause sur les mouvements piliers, pour grappiller quelques reps de qualité
- Drop sets en fin de séance, surtout en isolation, pour finir le travail sans violenter les articulations
Exemple de semaine type
- Jour 1 : Haut du corps, priorité poitrine/épaules
(Développés, élévations, dips, travail triceps) - Jour 2 : Bas du corps, axe quadriceps-fessiers
(Squat/presse, fentes, hip thrust, extensions, gainage) - Jour 3 : Repos actif/mobilité
(Marche, travail d’ouverture, gainage léger) - Jour 4 : Dos et biceps, focus épaisseur
(Tractions, rowing, tirages, curls) - Jour 5 : Jambes, axe ischios-mollets
(Soulevé de terre jambes tendues, leg curl, exts de hanches, mollets) - Jour 6 : Full-body métabolique
(Circuit polyarticulaire : squats, pompes, fentes, tirages - récup courte) - Jour 7 : Récupération totale
(Journée libre, seul impératif : déconnexion physique et mentale)
Récupération et prévention des blessures
Dans la routine de Julien, la récupération n’est jamais accessoire.
- Quelques étirements légers ciblés (hanches, pectoraux) en fin de séance
- Foam rolling plusieurs fois par semaine, sur les zones sollicitées
- Alternance froid/chaud en fonction des besoins : froid après les grosses séances, chaleur douce pour déverrouiller
Le sommeil, quant à lui, reste priorité numéro un : 7 à 9 heures, accompagné d’un vrai rituel pré-endormissement (écrans coupés, ambiance tamisée, exercices de respiration).
Julien suit aussi :
- Sa variabilité de fréquence cardiaque (HRV)
- Son niveau de fatigue et de motivation
Si ces signaux virent au rouge, il module la séance du jour ou abaisse provisoirement le volume.
Comment l’intégrer à votre routine
Pour adapter cette structure à votre niveau :
- Débutant : commencez par trois séances hebdo (jour 1, 2 et 6), priorité à la technique
- Intermédiaire : 4 ou 5 séances, en gardant deux vrais jours de pause
- Avancé : conservez la même base, mais intensifiez progressivement le volume sur vos priorités
Pour mettre l’accent sur un point faible sans tirer sur la corde :
- 2 à 4 séries en plus sur le groupe visé
- Toujours l’attaquer en début de séance
- Surveillez de près la récupération : si la fatigue s’installe ou si la performance régresse, on revient au volume initial
Nutrition et suppléments : la formule gagnante
Répartition macro-nutritionnelle
En musculation, la gestion des macronutriments fait toute la différence : elle conditionne la qualité de la prise de muscle et la maîtrise du taux de gras.
En prise de masse, il ajuste :
- Protéines : 2 à 2,2 g/kg de poids de corps
- Glucides : 4 à 6 g/kg, selon l’intensité des entraînements
- Lipides : 0,8 à 1 g/kg
Les protéines construisent, les glucides alimentent la machine, les lipides maintiennent l’équilibre hormonal.
En sèche, il conserve les protéines hautes (2,2 à 2,5 g/kg), réduit les glucides par paliers (diminution de 10 à 20 % tous les 7–14 jours) et ne descend pas les lipides sous 0,6 g/kg pour rester en forme.
Chaque semaine, Julien ajuste selon :
- Les fluctuations de poids
- Le visuel dans le miroir (pleineur, définition, rétention)
- L’énergie ressentie à l’entraînement
Timing et fréquence des repas
Quatre à six repas quotidiens facilitent la régulation de l’énergie, de la faim et l’absorption optimale des nutriments.
Un petit-déjeuner protéiné (œufs, avoine, fruit, oléagineux) relance l’organisme et évite le grignotage.
Avant l’entraînement (1h à 1h30 avant) : protéine rapide (whey ou blanc de poulet), glucides complexes, minimum de lipides pour ne pas ralentir la digestion.
Après l’entraînement (dans les deux heures) : protéine rapide (whey, poisson maigre), glucide à IG modéré/élevé (riz ou patate douce), priorité à la récupération et au rechargement musculaire.
En soirée : protéine lente (fromage blanc, skyr, caséine, tofu ferme), plus un peu de lipides (amandes, noix) pour diffuser l’anabolisme pendant la nuit.
Suppléments clés utilisés par ce bodybuilder
Les compléments restent des accessoires, mais bien choisis, ils affinent la progression :
- Whey hydrolysée : digestion express autour de l’entraînement
- Créatine monohydrate (3–5 g/jour) : boost force et récup
- EAA/BCAA : utiles en séance si les repas sont éloignés
- Oméga-3 : entretient le système cardio et les articulations, anti-inflammatoire naturel
- Vitamine D, magnésium, zinc : soutien immunitaire, équilibre hormonal, contraction musculaire
- Plantes adaptogènes (ashwagandha, rhodiola) : gestion du stress, du sommeil et du mental
Tout l’enjeu, c’est de cibler judicieusement, pas d’empiler inutilement.
Journée type dans son assiette
Pour un gabarit de 80 kg en prise de masse modérée (2800–3000 kcal en moyenne) :
- 180 g de protéines
- 350 g de glucides
- 80 g de lipides
Exemple de menu sur la journée :
- Petit-déjeuner : œufs, avoine, fruit, noix
- Collation matin : fromage blanc, flocons d’avoine
- Déjeuner : poulet, riz, légumes, huile d’olive
- Pré-entraînement : yaourt grec, banane
- Post-entraînement : whey, riz, poisson maigre
- Dîner : viande ou tofu, patate douce, légumes
- Avant le coucher : fromage blanc ou caséine, amandes
Adaptations possibles :
- Intolérants au lactose : boissons et yaourts végétaux, whey isolat ou végétale
- Sans gluten : riz, quinoa, sarrasin, avoine certifiée
- Végétariens : tofu, tempeh, céréales/légumineuses associées, protéines végétales en poudre
Personnaliser votre plan nutritionnel
Pour adapter à vos besoins :
- Estimez la maintenance calorique (poids x 30 à 33 kcal)
- Pour prendre du muscle : ajoutez 200 à 400 kcal
- Pour sécher : retirez 300 à 500 kcal, sans tomber dans l’excès
- Protéines : 1,8 à 2,2 g/kg ; lipides : 0,8 à 1 g/kg ; le reste en glucides
Pour suivre les progrès :
- Appli dédiée (MyFitnessPal ou autre)
- Carnet papier (poids, photos, sensations, performances)
Le mot d’ordre : ajustez chaque semaine en fonction de vos ressentis, de votre progrès dans la glace et sous la barre. Le plan doit évoluer à votre rythme.
Mentalité, lifestyle et conseils pratiques pour durer
Les piliers psychologiques de sa réussite
Persévérer dans le temps ne se résume pas au training ou à la diète : tout se joue souvent dans la tête.
Julien fixe des objectifs « SMART » (spécifiques, mesurables, accessibles, réalistes, datés). Mieux vaut viser « +3 kg au couché en 8 semaines » que « devenir plus fort ».
La visualisation a aussi son rôle : 30 secondes les yeux fermés avant les “gros” exercices, pour ressentir la série dans son corps avant même de la démarrer.
Pour gérer la pression :
- Respiration profonde avant chaque série clé
- Discours interne bienveillant (transformer le “je n’y arrive pas” en “j’évolue, séance après séance”)
- Accepter les journées en demi-teinte, sans tirer de conclusion définitive
L’entourage pèse lourd :
- Un coach pour garder le cap
- Des partenaires d’entraînement stimulants
- Une communauté positive pour échanger, poser des questions et se soutenir
Organisation quotidienne pour concilier vie pro, perso et musculation
Tout repose sur la gestion active du temps.
Chaque début de semaine, il case à l’avance 3 ou 4 créneaux d’entraînement non négociables.
Il réserve aussi un moment pour préparer ses repas à l’avance (batch cooking). En deux heures le week-end, riz, protéines et légumes sont prêts pour la semaine.
Pour éviter de lâcher prise :
- Préparer le sac la veille
- Ne jamais discuter les dix premières minutes : l’échauffement sert de point de départ, même fatigué. On ajuste ensuite si besoin.
Erreurs courantes qu’il a évitées (et comment vous pouvez faire de même)
Julien n’a pas basculé dans le surentraînement car il a su repérer la fatigue persistante, la démotivation inhabituelle, le fléchissement des résultats : dans ce cas, volume d’entraînement réduit, priorité au sommeil, voire semaine allégée.
Il a aussi évité les régimes extrêmes qui mènent trop souvent à la fonte musculaire, à la lassitude et à l’effet rebond. Sa logique : viser un déficit modéré et tenable dans la durée.
Enfin, il a su mettre de la distance avec la comparaison toxique sur les réseaux : se rappeler que ce sont surtout des “moments forts”, se mesurer à hier plutôt qu’aux autres et filtrer les contenus anxiogènes.
FAQ express issue de ses conférences et réseaux sociaux
Combien de temps avant de voir des résultats ?
Comptez 4 à 6 semaines pour ressentir une différence, 8 à 12 pour observer l’évolution dans le miroir, si entraînement, alimentation et sommeil suivent.
Cardio : avant ou après la séance ?
Pour une prise de muscle, gardez le cardio après la musculation ou en dehors des jours de force. En sèche, l’ordre compte moins, l’essentiel, c’est l’énergie à consacrer à vos charges.
Supersets ou séries droites pour la prise de masse ?
Les séries classiques sont la fondation pour progresser, les supersets servent à densifier l’entraînement ou s’adapter au temps disponible mais ne remplacent pas les formats traditionnels.
Plan d’action 30 jours
Fixez-vous cinq objectifs concrets à mettre en œuvre sur le mois à venir :
- Définir 1 ou 2 objectifs SMART
- Réserver 3 créneaux d’entraînement fixes dans l’agenda
- Programmer une session de batch cooking par semaine
- Écrire chaque jour trois phrases d’auto-motivation ou de gratitude sportive
- Limiter votre exposition aux réseaux aux comptes les plus inspirants et authentiques
Checklist semaine après semaine :
- Trois séances effectuées
- Une préparation de repas réalisée
- Sept nuits de sommeil d’au moins 7 h
- Trois séances de visualisation pratiquées
- Vérification rapide des points forts/axes d’amélioration de la semaine
Un programme construit, une alimentation ciselée et un mental bien entraîné : ce sont les leviers solides de toute progression. La constance et l’écoute de soi marquent la différence sur la durée.
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